L'ozone, indispensable pour nous protéger des rayons du soleil quand il est cantonné dans la haute atmosphère, devient un danger pour la santé et les écosystèmes lorsqu'il apparaît, l'été, dans l'air ambiant. Bonne nouvelle, ses concentrations étaient à la baisse, en 2014, en Languedoc-Roussillon.
A l'été 2014, les concentrations d'ozone observées dans la région ont été les plus faibles, en moyenne, depuis 10 ans. C'est à la météo maussade, qu'on le doit et surtout au faible ensoleillement de mai à octobre.
La baisse est sensible surtout en milieu urbain, un peu moins en périphérie. Mais les données recueillies par les 20 stations de mesure de l'association Air Languedoc-Roussillon doivent maintenant être approfondies.
Car ce polluant, dit "secondaire", résulte de l'émission d'autres polluants, produits par l'activité humaine. Sous l'effet du rayonnement solaire et de la chaleur, ils se transforment en molécules d'ozone, dont la présence dans l'air peut avoir des conséquences graves, notamment sur la santé.
Pour y remédier, et lutter contre toutes les formes de pollution atmosphérique, les collectivités sont tenues de mettre en place des plans de protection de l'air. Celui de Nîmes est en préparation, celui de Montpellier vient d'être validé.
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Reportage F3 LR : V.Luxey et B.Pansiot-Villon
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