Trois TER ou cars de substitution sur quatre circuleront pendant la grève SNCF des 10 et 11 mars assure la direction régionale du Languedoc-Roussillon. Le mouvement lancé par la CGT contre la réforme ferroviaire commence dès ce soir. Consultez ici la liste des lignes concernées.
Le trafic devrait être normal sur les grandes lignes et les TGV. Seuls les TER sont concernés par le mouvement de grève qui démarre ce soir à 19 h 00.
Trois quart des liaisons TER seront assurées en train ou en autocars assure la direction régionale de la SNCF. "Le littoral devrait être mieux desservi" d'après Patrice Aiello responsable communication.
Pour se renseigner : le site TER
Les lignes concernées
Lundi 9 mars :
Carcassonne-Quillan
Nîmes-Alès-Mende
Mardi 10 mars :
Avignon-Cerbère
Narbonne-Toulouse
Nîmes-Alès-Mende
Nîmes-Alès-Mende TER supplémentaires
Béziers-Clermont Ferrand
Nîmes-Le Grau du Roi
Perpignan-Villefranche
Carcassonne-Quillan
Mercredi 11 mars :
Mende-Nîmes
Quillan-Carcassonne
Une grève par qui pourquoi ?
La CGT, premier syndicat du groupe, dénonce une réforme ferroviaire engagée depuis le 1er janvier.
Ce mouvement intervient alors que mardi le comité central d'entreprise doit être consulté sur la mise en oeuvre de la réforme.
Contrairement à la grève d'une douzaine de jours menée en juin dernier à l'initiative de la CGT-Cheminots et SUD-rail, également contre le projet de réforme, le mouvement n'est cette fois pas reconductible et seule la CGT a déposé un préavis.
La réforme ferroviaire, dont le premier effet est de regrouper désormais les 149.000
salariés de la SNCF et les 1.500 employés de Réseau Ferré de France (RFF), doit permettre au nouveau groupe d'être plus concurrentiel et
efficace, selon la SNCF.
De son côté, la CGT-Cheminots dénonce une mise en oeuvre "à la hussarde, qui crée énormément de difficultés". Le syndicat, qui avait recueilli plus de 35% des voix aux dernières élections professionnelles en 2014, exige "l'ouverture de négociations
sur la structuration" de la nouvelle SNCF. Pour la CGT, cette réforme, qui n'a pas résolu le problème de l'endettement du secteur, entraîne
"une recherche effrénée d'économies pour auto-financer la réforme", dont "les cheminots et les usagers paient le prix".