Pour la quatrième fois de sa carrière, Sébastien Castella est sorti ce mercredi par la Grande Porte des arènes de Las Ventas à Madrid. Il a coupé les deux oreilles de Jabatillo, un toro exceptionnel de la ganadería Alcurrucén, primé par une vuelta posthume.
Dans ABC, Andrés Amoros, parle de passes naturelles très longues et données comme au ralenti.
L'éditorialiste du site Aplausos, Paco Mora affirme que lorsqu'un grand toro comme Jabatillo et un torero au mieux de sa forme comme Castella se recontrent dans une arène de cette importance, ça fait des étincelles.
Dans La Razón, Patricia Navarro avoue avoir succombé. Comme souvent, Castella a commencé au centre. on voyait venir la traditionnelle passe changée, peut-être même deux. Mais ce sont les passes suivantes qui nous ont pris de plein fouet : l'émotion était à son comble. Nous étions 24000 et nous ne faisions qu'un. Les olés ébranlaient l'arène.
Sixto Naranjo de Cadena Cope parle d'ivresse taurine et d'un Castella en état de grâce.
Rafa Navarro, du site Burladeros, compare la corrida à la prise de la Bastille: aujourd'hui, Castella, a pris Madrid! Nous avons vu aujourd'hui le toro de la feria, le torero de la feria et la faena de la feria. Castella et Jabatillo ont fait rugir Madrid comme Madrid n'avait pas rugi depuis longtemps. Après un début de faena terrible, tout le public était debout et on a entendu les olés les plus profonds de la feria. Castella vit son année en or. Quel attitude! Quelle allure! Quel sang froid faut-il pour mettre l'aène en ébullition! Vive la France (en français)!
José Antonio del Moral (blog De toros en Libertad) est le seul journaliste spécialisé affirmant ne pas avoir vibré avec la tauromachie de Castella. Il regrette que son torero favori, Enrique Ponce, n'ait pas été programmé aux côtés de Morante et El Juli avec ces toros d'Alcurrucén et considère que la faena de Castella était bonne certes, mais manquait de fantaisie, variété, créativité et personnalité. Ce toro, ajoute Del Moral, était magnifique, il méritait d'être gracié et j'en connais un, affirme-t-il, qui y serait parvenu.