La Corse commémore les 250 ans de la naissance de Napoléon. Mais l'aventure napoléonnienne passe aussi par notre région. Le Tarn, le Lot, le Gers et Toulouse ont donné à l'Empire des Maréchaux et des généraux qui ont participé à l'époquée du 1er Empire.
Ney est passé postérité avec le titre de "plus brave des braves". Berthier et Massénat occupent également une place de choix dans le Panthéon napoléonien. Mais d'autres figures ont joué un rôle central et elles ont un point commun : être nées dans les départements de notre région.
Ce 15 août, la Corse commémore les 250 ans de Napoléon. Cet anniversaire n'aurait pas eu lieu sans l'existance d'un Lannes, d'un Murat, d'un Soult ou d'un Pérignon. Tous les quatre ont joué un rôle déterminant sous le Ier Empire et tous ont vu le jour dans ce qui est devenu l'Occitanie.
Soult est né dans le Tarn, à Saint-Amant-la-Bastide (rebaptisé en sa mémoire Saint-Amans-Soult). Il a joué un rôle décisif lors de la bataille d'Austerlitz. Il est gratifié, par l'Empereur, du titre " de plus grand manoeuvrier d'Europe". Parmi les meilleurs "lieutenants" de Napoléon, on trouve également un gersois : Jean Lannes. Le vainqueur de la bataille de Montbello était sur le pont d'Arcole et ll a accompagné le général Bonaparte pendant la campagne d'Egypte. Lannes finira Maréchal d'Empire avant de succomber lors de la campagne d'Autriche, en 1809. Dans les mémoires de Saint-Hélène, Napoléon dira à propos de Lannes : il " était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter".
Le lotois Murat (né à Labastide-Fourtunière) n'a pas eu droit à un tel épithaphe. Napoléon a qualifié son Maréchal de "coq vaniteux". Les relations entre l'Empereur et Joachim Murat furent parfois difficiles. Mais Napoléon lui a offert le trône de Naples et son mariage avec Caroline Bonaparte en fit le beau-frère de Napoléon 1er.
Catherine-Dominique de Pérignon a eu un parcours moins brillant. Né à Grenade, à côté de Toulouse, il pris toutefois la tête de l'armée des Pyrénées et joue un rôle lors de la guerre d'Espagne. L'impératrice Joséphine dit à son sujet, dans une lettre adressée à sa soeur : " « L'Empereur l'aime beaucoup et je lui suis très attachée".