L'abattoir d'Alès suspend provisoirement le traitement de la viande de cheval

L'abattoir d'Alès (Gard) annonce  la suspension, à titre conservatoire, du traitement de la viande de cheval. La mairie d'Alès va porter plainte. Cette annonce intervient au lendemain de la révélation d'un supposé trafic de viande de chevaux de selle. Des bêtes impropres à la consommation.

L'abattoir d'Alès (Gard) annonce ce vendredi la suspension, à titre conservatoire, du traitement de la viande de cheval dans ses locaux. La mairie d'Alès, qui gère les abattoirs, a annoncé qu'elle allait porter plainte contre X pour "préjudice".
Des vétérinaires auraient découvert que les carnets de santé de certains animaux étaient falsifiés.
Il se serait agi de faire passer pour de la viande consommable des chevaux de selle. Une enquête est en cours.

Dépôt de plainte envisagé à terme

Un réseau de trafiquants belges serait à l'origine de cette escroquerie. La mairie d'Alès, qui a investi 2 millions d'euros dans la modernisation des équipements de l'abattoir, annonce de son côté le dépôt d'une plainte pour préjudice.

L'abattoir de Pézenas également concerné

Un autre abattoir régional, celui de Pézenas (Hérault), serait également concerné par cette affaire.
Les chevaux de selle étaient achetés à des centres équestres ou des particuliers.
Mais au lieu de passer une retraite paisible, ils auraient été envoyés en Belgique, où leurs passeports sanitaires auraient été modifiés.

Une viande impropre à la consommation

Les bêtes auraient ensuite été redirigées vers des abattoirs français pour y être dépecées, puis vendues au détail aux consommateurs. Or, la viande de cheval de selle, souvent bourrée de médicaments, est impropre à la consommation humaine.

 

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