Dimanche soir, les habitants de Saint-Féliu d'Avall se sont recueillis autour d'une veillée de prières. "Il y a des choses qui ne peuvent se dire qu'avec des larmes (...). Nous voulons les aider à surmonter l'insupportable, l'innommable", a tenté de réconforter au micro l'évêque de Perpignan.
En soirée, c'est autour d'une veillée de prières présidée par l'évêque de Perpignan, Mgr Norbert Turini, que les habitants se sont une nouvelle fois réunis dans l'église, trop petite pour tous les accueillir. Sous la lumière orangée du lampadaire, ils étaient plus d'une centaine à suivre la retransmission de la cérémonie tandis qu'à l'intérieur les enfants du village étaient installés dans les premiers rangs.
Il y a des choses qui ne peuvent se dire qu'avec des larmes
"Il y a des choses qui ne peuvent se dire qu'avec des larmes (...). Nous voulons les aider à surmonter l'insupportable, l'innommable", a tenté de réconforter au micro l'évêque. Même si "ce n'est pas juste, pas normal de souffrir si jeune", a-t-il ajouté. Après une heure trente de prières et de chants, alors que les cloches sonnent 20H00, les habitants rentrent chez eux, visages graves, et ferment les volets sur la nuit noire.
Saint-Féliu-d'Avall retient son souffle, espérant que le bilan qui s'établit à cinq morts et 18 collégiens blessés, dont six au pronostic vital engagé, ne s'alourdisse pas.