Affaire de Frontignan : l'homme ayant évoqué la préparation d'un attentat écope d'un an ferme

L'affaire est compliquée. Suite à un différend familial, une fausse alerte a fait déplacer 70 policiers à Frontignan le 28 juillet. L'homme suspecté d'avoir menacé de réitérer l'attentat de Nice à Frontignan, nie les faits. Il se trouve en situation irrégulière et possédait 7g d'héroïne.

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De gros moyens avaient été déployés, le 28 juillet dernier à Frontignan-Plage, dans l'Hérault. Jugé dangereux, un homme de 25 ans avait été interpelé suite à l'inquitéude de sa famille face à ses intentions. Il aurait déclaré "je vais faire comme à Nice". 

70 CRS et policiers des BAC de l'Hérault s'étaient alors déplacés à la hâte, prenant son appartement d'assaut. Seule découverte : 7g d'héroïne. Sa situation n'est pas non plus régulière : il pourrait faire l'objet d'une fiche S, et son permis de séjour n'est pas en règle.

Quel chef d'accusation... ?

L'heure est alors aux sanctions. Passé devant le tribunal correctionel de Nîmes lundi 1er août, Abdelhakim Benamari est poursuivi pour menaces et infractions sur les stupéfiants. Les entretiens et les fouilles n'ont pour l'instant par permis d'affirmer une quelconque apologie du terrorisme.

Patrick Bottero, le magistrat du parquet, demande cependant la sanction la plus lourde, notamment parce que l'affaire a suscité de l'inquiétude, une effervescence et de fausses rumeurs faisant état d'une préparation d'attentat. Il risque jusqu'à 18 mois de prison ferme et une interdiction de séjour pour 5 ans.

Pour quelle sanction ?

Mais voilà, Me Camille Alliez, avocate de la défense, estime qu'il n'y a pas de preuve formelle de ces menaces connotées. Sa compagne, habitant Beaucaire dans le Gard, est l'unique personne à avoir entendu la menace. Selon l'avocate, la seule possession de 7g d'héroïne ne vaut pas un an et demi de prison. 

Au final, le prévenu écope d'un an ferme.
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