Moins nombreux que samedi, les militants anti-corridas ont a nouveau défilé dans les rues d'Alès dimanche matin et après midi. Deux nouvelles manifestations qui ont rassemblé à chaque fois 2.000 personnes selon les organisateurs, 700 selon la police, pendant les corridas de la Féria de la ville.
Le cortège a emprunté un parcours différent de celui de samedi, mais toujours hors des bodegas et pas à proximité immédiate des arènes.
Samedi, 4 à 5.000 manifestants selon les organisateurs, 1.200 selon la police, avaient défilé dans la cité cévenole à l'appel du Comité radicalement anti-corrida (Crac).
Ce comité a appelé à une dernière manifestation dimanche après-midi pour la troisième et dernière corrida de la Féria. Au cours des quelques jours qui ont précédé l'ouverture de la Féria, une guerre de procédure avait opposé les anti-corrida à la mairie d'Alès, qui avait pris deux arrêtés pour interdire les rassemblements près du centre-ville et des arènes, craignant des affrontements violents avec les aficionados.
Le Crac avait déposé un référé liberté, qui avait été rejeté par le tribunal administratif. La préfecture avait finalement autorisé les manifestations, en écartant légèrement le circuit emprunté par les participants des lieux sensibles du centre-ville.