Des manifestations sont parties, ce samedi vers 11h00, de Montpellier, Perpignan ou encore de Nîmes à l'appel d'une soixantaine de syndicats, partis politiques et associations, pour protester contre la politique d'Emmanuel Macron. Des "marées populaires" sont espérées dans toute la France.
Les anti-Macron manifestent, ce samedi, à Montpellier, Perpignan, Nîmes et dans toute la France.
"Marée populaire" anti-Macron à Montpellier
A Montpellier, un rassemblement a débuté place du Peyrou peu après 11h00 contre la politique du gouvernement. Des étudiants sont partis en tête de la manifestation, dont certains sont habillés en noir. "Ni sélection, ni répression, abrogation !", pouvait-on notamment lire sur l'une des banderoles. Entre 2.000 et 4.000 personnes, selon la police ou les organisateurs, se sont réunies à Montpellier. Elles appellent à "sortir des traités européens" et réclament "l'égalité, la justice sociale et la solidarité".
Manifestation en musique à Montpellier
"Contre la politique antisociale du gouvernement"
"Je viens manifester contre la politique antisociale du gouvernement", explique Marie, 62 ans, professeure à la retraite qui défile à Montpellier. "Mais on a du mal à y croire, on sent une grande résignation dans la population, ce qui peut se traduire de façon malfaisante sur les bulletins de vote dans quelques temps. La protestation ne va pas dans le bon sens, elle n'est pas assez dans la rue,", regrette-t-elle. "Trop peu de gens croient en cette manière de se faire entendre".
"Super fête à Macron"
Cette "super fête à Macron", dixit Jean-Luc Mélenchon qui attend une mobilisation "massive", est organisée à l'initiative d'Attac (Association pour la taxation des transactions financière et pour l'action citoyenne) et la fondation Copernic, avec la gauche de la gauche (La France insoumise mais aussi PCF, EELV, Générations, NPA ...) ainsi que des syndicats (CGT, Solidaires, Syndicat de la magistrature, Sud PTT, Unef...) et des associations (Les Amis de la terre, Mouvement de la paix, La santé n'est pas une marchandise...).
Environ 3500 personnes manifestent à Perpignan selon nos journalistes sur place.
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— ɐqɐɔǝpʇuoɟ˙s φ (@AudeCorbieres) 26 mai 2018
Une "marée populaire" à Nîmes aussi
#MareePopulaire à Nîmes pic.twitter.com/XkSJjcFbtd
— Guillaume Navarro (@G_Navarro_) 26 mai 2018
Des manifestations organisées dans plusieurs villes du Languedoc-Roussillon.
#MareePopulaire
— Espoir (@2017_espoir) 26 mai 2018
MANIFESTATIONS du #26mai#CARCASSONNE : 10h30 Portail des Jacobins #NARBONNE : 10h Bourse du travail#ALÈS : 10h#NÎMES : 11h Maison Carrée#BÉZIERS : 10h30 Théâtre#MONTPELLIER : 10h30 Peyrou#MENDE : 10h30 place du Foirail#PERPIGNAN : 10h Gare
Un nouveau Mai-68 ?
Lutte ouvrière appelle également à manifester, mais n'a pas signé l'appel unitaire. Nathalie Arthaud plaide pour "un nouveau Mai-68" contre la politique de l'exécutif, et ne fait pas confiance au leader Insoumis. Des défilés ont lieu un peu partout en France, notamment à Montpellier ou à Marseille avec Jean-Luc Mélenchon pour qui "Macron est en train de se construire comme chef de la droite, c'est un mélange très intime de Sarkozy et de Giscard".
"Il est déterminé, Macron, mais on est déterminés aussi"
"Il est déterminé, Macron, mais on est déterminés aussi", assure le porte-parole du NPA Olivier Besancenot, pour qui "une victoire serait par exemple d'obtenir le retrait de Parcoursup, une bombe à retardement" ou de la réforme de la SNCF.
La #MaréePopulaire qui a super bien pris à #Montpellier ! pic.twitter.com/9EWXdmArzq
— Jeunes insoumis•es Montpellier (@JIMontpellier) 26 mai 2018
Des "marées populaires" attendues
A Paris, la manifestation, sans cortège de tête peut-être pour éviter de heurter les susceptibilités, partira en début d'après-midi de la Gare de l'Est direction Bastille, en passant par République. Comme pour la "fête à Macron" du 5 mai, un char ouvrira la manifestation, suivi d'un cortège "citoyen", puis de syndicats, associations et finalement partis politiques.