Les partisans de la réouverture de la mine de tungstène, mobilisés au sein de l'association "Pour le projet d'étude et de recherche de la mine de Salau font entendre leur voix". Lors d'une conférence de presse organisée à Toulouse, ils ont expliqué vouloir revitaliser la vallée du Salat.
Ils sont venus jusqu'à Toulouse, dans un hôtel du centre-ville, où ils avaient organisé une conférence de presse, pour expliquer pourquoi ils voudraient que la mine de Salau, fermée il y a 30 ans, reprenne son activité.
Les membres de l'association "Pour le projet d'étude et de recherche de la mine de Salau" (PPERMS), composée d'habitants de la vallée du Salat souhaitent "faire entendre les voix favorables à cette recherche (...) parfois brouillées par une opposition systèmatique et vigoureuse".
"Dans une région aux perspectives économiques restreintes", argumentent-t-ils, "il n'est plus tolérable de passer à côté d'opportunités de développement sans les étudier de près, en se contentant toujours d'un seul son de cloche, celui des "anti", qui s'opposent beaucoup mais proposent peu en échange".
Le projet de réouverture de cette mine de tungstène, exploitée entre 1971 et 1986, ne fait pas l'unanimité dans la haute vallée ariégeoise du Salat, les uns y voyant une opportunité économique quand d'autres s'alarment d'un danger pour l'environnement et l'avenir de la région.
En vidéo, le reportage de Sandrine Mörch et de Thierry Villeger :