Le village du Carla-Bayle dans l'Ariège est connu pour être un repaire d'artistes. De nombreuses galeries exposent des oeuvres originales. Mais, le Carla-Bayle, c'est aussi un art de vivre et un lieu d'accueil pour les demandeurs d'asile. Emmanuel Wat et Eric Coorevits vous y emmènent.
Une vingtaine d'ateliers et de galeries sont installés dans le village ariégeois du Carla-Bayle. Une association "La rue des Arts" contribue au rayonnement du lieu en exposant le travail d'artistes venus d'ailleurs. Et cette année, la consigne est respectée à la lettre.
Le village du Carla Bayle compte 800 habitants dont 10% de demandeurs d'asile.
C'est l'une des singularités de la commune ariègeoise qui accueille un centre pour ces personnes qui ne pouvaient plus vivre en sécurité dans leur pays.
Installé à la sortie du village, le CADA fêtera l'an prochain ses 20 ans d'existence.
Le Carla Bayle recèle un petit musée étonnant au coeur du village. Un couple partage sa passion pour des artistes autodidactes en exposant plusieurs centaines d'oeuvres.
Une collection faite de "brut" et de broc qui ne laisse personne indifférent et que l'on peut voir chez "les amoureux d'Angélique".
La cité perchée ne manque ni de charme, ni de mystères. Ses rues n'ont pas de nom. Mais si la communauté villageoise s'est parfaitement adaptée à cette singularité, cela reste un véritable casse-tête chinois pour le facteur. Flânerie au hasard des rencontres.