Ours des Pyrénées : le cri d'alarme d'élus ariégeois adressé au gouvernement

Depuis le début de l'année plus de 800 ovins ont péri dans une attaque d'ours en Ariège. Dans ce contexte, la préfecture a autorisé à plusieurs reprises les tirs d'effarouchement non létaux sur les ours bruns. Des arrêtés annulés à chaque fois par le tribunal administratif de Toulouse. Plusieurs élus ariégeois implorent le gouvernement de prendre position en faveur des éleveurs.

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Anti ou pro-ours, le combat continue. Cette fois ce sont des élus de l'Ariège qui prennent position en faveur d'une régulation de la présence de l'ours dans le département. Ce lundi 26 septembre, ils ont décidé d'interpeller le ministre de l'Agriculture et celui de l'Écologie. 

"Sommes nous les oubliés de la République" s'interrogent Christine Tequi, présidente du département d'Ariège ainsi que Laurent Panifous, député de la 2ème circonscription en Ariège et Jean-Jacques Michau, sénateur d'Ariège, dans un communiqué de presse. 

Et d'ajouter : 

Quand le gouvernement entendra-t-il les difficultés rencontrées par les éleveurs, les maires, les habitants, les acteurs touristiques ?

Elus ariégeois

Selon ces élus, le gouvernement doit prendre ses responsabilité pour que l'ours et l'homme cohabitent mieux. 

370 constats de dommage cette année 

Car cette année 2022 est marquée par de nombreuses attaques. Sur les troupeaux bien sûr, mais parfois aussi sur l'homme. 

En 8 mois, 370 constats de dommage mettant en cause l'ours ont été relevés. 

Face à cette situation, la préfète d'Ariège a autorisé cet été à plusieurs reprises les tirs d'effarouchement non létaux sur les ours bruns dans certaines communes. Des arrêtés systématiquement annulés par le tribunal administratif de Toulouse. 

Ces décisions ont donc provoqué la colère des éleveurs bien sûr, mais aussi de certains élus ariégeois. 

"Plus que jamais nous devons trouver des solutions qui permettent de garder une montagne vivante accessible à tous", estime la présidente de l'Ariège, ainsi que Philippe Lacube, le président de la chambre départementale de l'agriculture.  

Tous ces acteurs ont donc donné rendez-vous au gouvernement le 3 novembre prochain. 

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