Après l'arrestation de Salah Abdeslam, la semaine dernière en Belgique, le ministère de l'Intérieur avait évoqué un renforcement des contrôles aux frontières. Qu'en est-il exactement en Midi-Pyrénées ?
Pour passer en Andorre, une carte d'identité ou un passeport en cours de validité sont exigés. Pour ceux qui n'en ont pas, impossible d'aller plus loin, il faut faire demi-tour.
C'est la conséquence du renforcement des contrôles aux frontières, décidé par la France au lendemain des attentats de Paris, le 13 novembre 2015.
Systématiques au début, ces contrôles ont provoqué des embouteillages devant les poste-frontières. Le dispositif est devenu petit à petit moins contraignant. Il n'a en tout cas pas été spécialement renforcé, depuis les attentats de Bruxelles.
Cela ne signifie pas pour autant que la vigilance est en baisse. Les douaniers, en effet, disposent de moyens qui rendent parfois secondaires l'ouverture des coffres et le contrôle des marchandises.
Mathilde Laban et Laurent Winsback, de France 3 Midi-Pyrénées, l'ont constaté au Pas de la Case, en Ariège :
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