Un véritable élan de solidarité s'organise autour de Marine Verhoeven. Cette Audoise de 30 ans va devoir renvoyer son fils franco-japonais de 4 ans, chez son père, au Japon, après une nouvelle décision de justice. Pour la soutenir, ses proches ont lancé une pétition en ligne et une cagnotte.
Après deux ans de bataille judiciaire pour obtenir la garde de son fils de 4 ans, nouveau cauchemar pour Marine Verhoeven, la cour d'appel de Toulouse a décidé le 4 juillet 2019 de renvoyer son enfant chez le père... au Japon.
La justice fonde sa décision et son jugement sur la convention de La Haye, suite à la demande du père qui lui.... parle d'enlèvement. De son côté, Marine évoque des humiliations et des gestes de violence.
Louis est né au Japon, il est franco-japonais mais Marine et son fils sont revenus en France avec l'accord du père... Seulement il a engagé une procédure pour faire revenir son enfant auprès de lui car Marine a entamé un procédure de divorce depuis.
Je suis inquiète. Si mon fils repart au Japon, moi je n'ai plus de visa, je ne peux pas rester là-bas. La législation japonaise n'est pas la même. En cas de séparation des parents, il n'y a pas de garde partagée, il n'y a pas de droit de visite et si un parent est étranger c'est toujours le parent japonais qui a la garde. S'il repart, je ne le reverrai jamais.
Marine Verhoeven va tenter un ultime pourvoi en cassation. Mais dès le 4 août, son fils Louis, peut être renvoyé au Japon à tout moment.
Mobilisation à Salles-d'Aude
Dans son village de Salles-d'Aude, près de Narbonne, amis, voisins, habitants et famille se mobilisent. Pour le maire du village, l'élan de solidarité est primordial.
Les parents des copains du petit Louis, très impliqués, ont lancé une pétition de soutien... Des lettres explicites seront envoyées au président Macron, députés et sénateurs.
Le comité de soutien a lancé un appel aux dons sur les réseaux sociaux, pour aider Marine qui a déjà dépensé 12.000 euros en frais de justice.