Limoux, ville audoise touchée par les fermetures d'entreprises et le chômage a signé ce vendredi, un des premiers contrats de ville nouvelle génération en France. Il engage l'Etat, les collectivités et l'Europe pour 6 ans, avec pour objectif de redynamiser les quartiers populaires en difficulté.
C'est la première visite d'un ministre à Saint-Antoine, un quartier populaire de Limoux dans lequel pavillons et immeubles HLM se côtoient.
La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, Myriam El Khomri, y rencontrait ce vendredi matin, les habitants au foyer des associations du quartier.
Les jeunes attendent beaucoup de ce contrat de ville afin de rénover leur cadre de vie. Mais ils pointent d'abord la priorité pour leur quartier. Favoriser l'emploi et/ou la formation.
Limoux est une des premières villes à signer ce contrat nouvelle génération en France. Le gouvernement n'a retenu cette fois qu'un seul critère, le niveau de pauvreté.
Un critère qui concerne les 1.800 habitants du quartier Aude regroupant Saint-Antoine et le centre historique de Limoux.
Pour répondre au problème de l'emploi, le maire de Limoux compte sur ce contrat pour inciter les créations d'entreprises.
Ce contrat doit apporter plus d'un million d'euros par an au quartier Aude, avec la mise en place d'un conseil citoyen pour en suivre les avancées sur 6 ans.
Reportage F3 LR : F.Hertmann et E.Garibaldi
L'analyse de Bruno Carlon, sociologue, invité du 19/20 Languedoc-Roussillon, le 13 février 2015.
Invité du 19/20 Languedoc-Roussillon du 13 février 2015.