"Je trouve que la sanction n'est pas assez sévère pour ces truands." Réaction de Laurent Spanghero après l'annonce de la condamnation à 2 ans et demi d'un grossiste néerlandais qui vendait du boeuf pour du cheval.
Nous avons joint par téléphone Laurent Spanghero à Castelnaudary. L'entreprise qui portait son nom a été touchée par le scandale des lasagnes à la viande de cheval tout comme l'entreprise qu'il avait créée "la Lauragaise" avec des anciens salariés. Entreprise revendue et devenue "l'occitane des plats cuisinés".
"Je n'en attendais pas moins mais je trouve que la sanction n'est pas assez sévère pour ces truands.
J'attends avec impatience d'autres jugements en France pour ceux qui ont utilisé cette viande dans leurs usines."
Pour le moment, Laurent Spanghero ne souhaite pas s'exprimer à notre micro mais son amertume reste grande.
Le grossiste néerlandais, qui avait vendu de la viande de cheval étiquetée "pur boeuf", au centre d'un des plus grands scandales alimentaires d'Europe, a été condamné mardi à deux ans et demi de prison, a annoncé un tribunal des Pays-Bas.
Willy Selten a été reconnu coupable d'avoir "en tant que directeur de deux sociétés, falsifié des factures, des étiquettes et des déclarations écrites ainsi que d'avoir utilisé de faux documents pour le commerce de la viande", a indiqué le tribunal de Bois-le-Duc (sud), dans un communiqué.