L'enquête publique pour le projet d'autoroute entre Castres (Tarn) et Toulouse s'ouvrira le 5 décembre. Favorable ou opposant, vous aurez 7 semaines pour donner votre avis. Dans le même temps, 15 communes opposées au projet réagissent.
L'enquête publique sur le projet de liaison autoroutière entre Castres (Tarn) et Toulouse s'ouvrira le 5 décembre prochain, a-t-on appris auprès des deux préfectures concernées. Elle durera 7 semaines, couvrant la période des vacances de fin d'année, et s'achèvera le 23 janvier 2017.
Au cours de cette période, le dossier d’enquête et des registres seront mis à disposition du public dans les 24 communes des deux départements concernées par le tracé. Un registre électronique est également accessible à sur les sites internet de l’État en Haute-Garonne et dans le Tarn.
La commission d’enquête est composée de 5 membres désignés par le président du Tribunal administratif de Toulouse. Elle tiendra 29 permanences pour accueillir le public durant l’enquête. Tout le monde pourra donc donner son avis sur ce projet qui dure depuis des années et qui exacerbe les passions entre les pro et les anti-autoroutes. Pour 15 communes opposées à l'autoroute, le dossier est "orienté et partial"
Dans un communiqué, 15 communes opposées à l'autoroute Castres-Toulouse et favorables à l'aménagement de l'actuelle RN 126, se disent inquiètes au sujet de l'enquête publique. C'est pour elles "un dossier oreinté et partial". S'appuyant sur les recommandations de l'Agence Environnementale et du Commissariat Général à l'investissement, Sabine Mousson, maire de Teulat et porte-parole de ce collectif de maires, rappelle que "le projet est surdimentionné, le trafic surestimé, les gains de temps surévalués".
"L'enquête sera pour nous l'occasion de présenter les résultats de l'étude de réaménagement de la RN 126 que nous co-finançons avec la région pour démontrer que la meilleure des options est bien l'aménagement de la RN 126", poursuit le communiqué.
Les communes annoncent également une plainte pour affichage publicitaire illégal et pour mise en danger des automobilistes après l'action menée samedi 5 novembre par le collectif Via81 favorable à l'autoroute qui a installé des panneaux le long de la nationale.