Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, se rendra lundi 29 novembre à Viviez, en Aveyron, afin de rencontrer les salariés de la SAM (la société aveyronnaise de métallurgie), trois jours après l'annonce de la fermeture du site.
A l'annonce de la fermeture de la SAM entérinée par le tribunal de commerce de Toulouse, vendredi, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga a dénoncé "la décision prise par Renault, qui précipite la fermeture de la SAM malgré le soutien de neuf millions d'euros de l'Etat et de la Région apporté au projet de reprise".
L’@Occitanie répondra présente et mobilisera l'ensemble de ses dispositifs sur le volet formation pour accompagner les salariés.
— Carole Delga (@CaroleDelga) November 25, 2021
Nous poursuivrons le travail mené pour que des projets industriels d'avenir voient le jour sur le territoire.
La Région ne vous laissera pas tomber !
Pas de fatalité
Dans un communiqué, elle a assuré de son soutien les salariés, dont elle a salué le combat pour sauver le site aveyronnais. C'est la raison de son déplacement à Viviez, lundi 29 novembre. Carole Delga souhaite rencontrer les salariés de la fonderie, mais également les élus locaux et les représentants du personnel. Aux 350 salariés de ce sous-traitant menacés de licenciement, la présidente de l'Occitanie veut dire qu'il n'y a pas de fatalité et que le site peut avoir un avenir, qui plus est un avenir industriel.
Responsabilité collective
C'est également dans ce sens que le ministre de l'économie Bruno Le Maire s'est exprimé samedi 27 novembre à Toulouse, en marge du salon Futurapolis où il était invité. "La responsabilité collective, celle des syndicats, de l'Etat, celle évidemment des élus locaux que je suis prêt à recevoir quand ils le souhaitent, c'est d'inventer l'avenir industriel du site de la SAM. Ce n'est pas parce que la SAM ferme que le site industriel doit fermer", a-t-il notamment déclaré.
Carole Delga, quant à elle, en appelle au Président de la République, Emmanuel Macron, qui doit rencontrer lundi les patrons de Renault et Stellantis et annoncer de nouvelles aides publiques au secteur de l'automobile. La présidente de la région Occitanie lui demande d'exiger de Renault "des engagements clairs en contrepartie de ces financements".