Rodez : un mineur, auteur d'un appel anonyme qui signalait un attentat imminent, a été interpellé

Le soir du réveillon du 31 décembre, les gendarmes de la compagnie de Rodez reçoivent un appel signalant des individus qui déposaient des explosifs dans la salle des fêtes de Pont-de-Salars alors que 300 personnes participaient à une fête. Une fausse alerte qui devrait coûter cher à son auteur.

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Au soir du réveillon du 31 décembre dernier, vers 22h30, un individu contacte par téléphone le Centre d'Opérations et de Renseignements de la Gendarmerie de Rodez pour signaler que plusieurs individus de type maghrébin auraient pu déposer des sacs contenant des explosifs dans la salle des fêtes de Pont-de-Salars.
Prenant la menace au sérieux, les gendarmes de la communauté de brigades de Rodez se rendent rapidement sur les lieux et procèdent à l’évacuation des 300 participants puis commencent une fouille minutieuse. Après vérification, le doute est levé, la soirée peut reprendre son cours normal vers deux heures du matin. 

Un mineur de 16 ans 


Les investigations menées par les gendarmes ont permis d’identifier l’auteur de cet appel anonyme. Un mineur de 16 ans, domicilié à Rodez.
Ses actes lui vaudront une prochaine présentation devant le juge des enfants. Il sera convoqué pour ''divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse''.
Les organisateurs de la fête ont également porté plainte pour préjudice moral. 

Selon l’article 322–14 du code pénal : "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende."
Parallèlement à cette peine de prison et à cette amende, les prévenus peuvent être condamnés à verser des dommages et intérêts aux victimes (personnes physiques ou morales) qui se sont constituées parties civiles. Ces dommages et intérêts peuvent notamment servir à rembourser les frais engagés pour sécuriser le lieu, faire venir la police, les secours, entreprendre des fouilles…
Cette petite blague de mauvais goût devrait donc coûter cher à son auteur. 



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