Les centres-villes des grandes agglomérations d'Occitanie se vident-ils d'emplois ?

Une étude de l’INSEE sur les trajets domicile-travail met en avant une augmentation de l’activité économique en banlieue et en périphérie. Les coeurs de villes des 4 grandes agglomérations de la région Occitanie : Montpellier, Nîmes, Toulouse et Perpignan seraient ainsi désertés. 

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Chaque matin, 69 000 personnes ne résidant pas à Montpellier s’y rendent pour y travailler. Elles sont 37 000 à Nîmes et 32 000 à Perpignan. Cela représente au total, un mouvement de 267 000 travailleurs dans les quatres agglomérations de la région Occitanie, chaque jour sur les routes. 

Mais les schémas de déplacement sont différents d’une ville à l’autre :

  • À Nîmes, le schéma historique perdure : on quitte la banlieue le matin pour la ville-centre.
  • À Toulouse en revanche, l’INSEE constate un schéma inverse. L’activité se trouve en périphérie d’agglomération, c’est le cas notamment à Blagnac ou encore Colomiers par exemple où sont implantés des activités aéronautiques et spatiales. 
  • À Montpellier et Perpignan, le schéma est équilibré entre ville-centre et banlieue. Ces grandes agglomérations concentrent donc davantage d’emplois que de population.

De manière générale, les villes-centres attirent toujours des actifs venant de loin. Les périphéries, concentrent quant à elles les trajets de proximité. Par exemple à Montpellier, en 25 ans, les trajets vers l’agglomération sont passés de 78% à 70%.
 

La voiture toujours privilégiée ?


La voiture reste le mode de transport le plus utilisé pour se rendre sur son lieu de travail. Selon l’INSEE, sept salariés sur dix vont travailler en voiture. En région Occitanie, la proportion de salariés utilisant principalement la voiture pour se rendre au travail avoisine les 80%.

 


Mais malgré tout, l’INSEE constate que dès lors que l’offre de transport en commun augmente, la voiture reste au garage. 
 


Les trajets entre Toulouse et Blagnac, Montpellier et Castelnau-le-Lez illustrent en effet parfaitement le phénomène. L’utilisation des transports en commun y a été multipliée par deux en 10 ans.  Dans les deux cas, les transports en commun y ont été renforcés, notamment par une ligne de tram.

 
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