Depuis fin avril, les chenilles processionnaires ont été classées comme nuisibles à la santé humaine. Ce fléau prend de plus en plus d'ampleur même s'il existe des solutions pour limiter sa progression.
Avec le retour des beaux jours, les chenilles processionnaires sont de plus en plus nombreuses. Ces dernières années, leur présence s’est étendue dans une grande majorité des départements français. Si la région Occitanie semble moins touchée que le nord de la France, elle n’est toutefois pas épargnée. C’est notamment le cas du sud du département de l’Aveyron.
Après la chenille processionnaire du pin présente lors de la saison hivernale, c’est une autre espèce qui lui succède : la chenille processionnaire du chêne se trouve sur les troncs d’avril à août. Cette dernière est moins accessible mais tout aussi dangereuse et urticante pour les hommes et les animaux. Elle provoque des démangeaisons, conjonctivite et des irritations de l’appareil respiratoire.
Un décret, publié au Journal officiel le 27 avril 2022, vient de classer les deux espèces comme nuisibles à la santé humaine. Les préfets vont ainsi pouvoir sensibiliser la population et prendre des mesures pour éradiquer les chenilles processionnaires.
Comment lutter ?
Face à ce fléau, il n’existe pas de solution miracle. Certaines méthodes sont privilégiées comme la destruction de nids ou la mise en place d’éco-pièges. Il est également utile de favoriser la présence de prédateurs tels que les mésanges ou les huppes.
Autre solution : depuis plusieurs années, une entreprise dont le centre de production est basé dans le Lot développe des billes à phéromones. L’objectif est de reproduire des odeurs grâce auxquelles les insectes communiquent et ainsi, repousser et désorienter les chenilles processionnaires.