Coronavirus : on respire un peu mieux en Occitanie depuis le début du confinement

Les effets du confinement sur la qualité de l'air commencent à peine à se ressentir en Occitanie. On respire un peu mieux certes, mais quel dommage de ne pas pouvoir en profiter.

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Atmo Occitanie est une association chargée de la surveillance de la qualité de l’air sur le territoire d’Occitanie.
En cette troisième semaine de confinement, elle publie son rapport hebdomadaire et les chiffres sont loin d’afficher la pureté de l’air que l’on peut supposer en ces temps de ralentissement d'activité économique. Seul le dioxyde d'azote est en forte baisse.

Atmo Occitanie  publie les résultats des mesures effectuées sur les gaz et des particules en suspension qui permettent d’observer l’évolution de la qualité de l’air dans le temps.

 Moins de dioxyde d’azote

L’agence constate pour la troisième semaine consécutive que "l’impact du confinement est favorable avec de faibles niveaux de dioxyde d’azote sur toute la région." 71% de baisse de la concentration est observée depuis le début du confinement, le 17 mars dernier.
A proximité des axes de circulation, les niveaux journaliers en dioxyde d’azote sont désormais inférieurs à la pollution urbaine de fond en situation normale, c'est-à-dire aux environnements non exposés à des sources directes de pollution.

De son côté, l'Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS) met à la disposition du public un nouvel outil qui permet visualiser quotidiennement les effets du confinement sur les concentrations de dioxyde d’azote et des particules.
 

15% de particules en moins

La baisse d’activité des dernières semaines a eu peu d’impact sur la concentration de particules en suspension dans l’air. Par rapport à la première semaine de confinement, l’agence relève sur la deuxième semaine une baisse de la concentration de particules d’un peu plus de 15%.  
Le trafic routier n’est pas le principal responsable d’émissions de particules en suspension dans l’air, précise Atmo Occitanie, le secteur résidentiel et l’agriculture contribuent à près de la moitié des émissions totales de particules à l’échelle régionale.
Cette diminution des particules en suspension dans l’air ambiant s’explique en partie par les conditions météo plus favorables la semaine dernière et la baisse sensible de la consommation de chauffage.


Pas d’impact sur l’ozone

Comme pour les semaines précédentes, le confinement n’a pas eu d’effet sur la concentration d’ozone.
"Il faut rappeler que l’ozone n’est pas un polluant directement émis dans l’air par les activités humaines mais issu de la transformation des polluants présents dans l’atmosphère. L’influence des conditions météorologiques et des polluants précurseurs est trop importante au regard de la durée de la période de confinement pour mettre en évidence un impact."

Atmo Occitanie ne précise pas combien de temps sera nécessaire pour que le confinement ait une répercussion significative sur la qualité de l’air que l’on respire.

 
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