La polémique a pour cadre Clermont l'Herault. Une famille accuse 3 gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention de Lodève d'avoir frappé son fils mineur. Des coups de poings assénés sous les yeux des gendarmes locaux, présents au moment des faits, et qui auraient laissé faire.
Dimanche 13 octobre, vers 2 heures du matin, Brandon, 17 ans, et deux copains (dont un autre mineur de 15 ans) sont interpellés, prés d'un chantier, à Clermont-l'Hérault.
A l'arrivée des gendarmes, le seul majeur du groupe est dans une benne à la recherche de cartons. Âgé de 31 ans, il est sous le coup d'une condamnation pour exhibition sexuelle.
Brandon lui s'enfuit. Pour éviter, dit-il, les premiers coups de poing des forces de l'ordre. Il est rejoint, 400 mètres plus loin, alors qu'il se faufile entre des fourrés.
Brandon dit avoir été battu, roué de coups de poings et maîtrisé avec plusieurs décharges de taser.
Examiné au CHU La Peyronie de Montpellier, le lendemain, Brandon présente "des dermabrasions (traces d'irritation sur la peau) au poignet droit (dû au port des menottes), mais aussi sous l'oeil droit, à l'arrière de la tête et dans le dos. Mais à aucun moment, l'examen ne parle d'hématomes et de coups de poings.
La mère porte pourtant plainte contre trois gendarmes du Peloton de surveillance de Lodève qui auraient porté les coups et tirés au taser. Mais aussi contre les gendarmes locaux, pour non assistance à personne en danger.
La gendarmerie réfute toutes ces accusations, évoquant des éraflures causées par une chute dans les fourrés.
Une enquête a été demandée par le parquet de Montpellier.