Depuis le 1er janvier, l'interdiction des terrasses chauffées est entrée en vigueur à Rennes. La ville a choisi d'interdire aux propriétaires de bars et de restaurants de chauffer leur terrasse, d’autres villes devraient suivre cette marche, qu’en-est-il à Nîmes et Montpellier ?
Boire son café, l’hiver en terrasse sous un chauffage, une pratique qui pourrait bien être interdite d’ici quelques années. A Rennes c’est déjà le cas, la ville a pris une mesure qui interdit les terrasses chauffées depuis le 1er janvier. Mais à Montpellier comme à Nîmes on semble encore bien loin de cette pratique plus écologique. "Là il y a environ 1500 watt et c’est branché non-stop du matin jusqu’au soir, en effet, il y a énormément de consommation", confie un salarié d’un café de Montpellier.
Chauffer une terrasse consomme en effet beaucoup d'énergie mais c'est aussi un important atout commercial. En hiver, ces terrasses chauffées représenteraient 30% du chiffre d'affaires des cafetiers.
Mais le bilan carbone des chauffages en plein air serait significatif selon les associations écologistes. Dans une démarche plus soucieuse de l'environnement, certains restaurateurs mettent à disposition des clients des couvertures. C'est déjà le cas en Allemagne et dans les pays scandinaves, la plupart des cafetiers y proposent aussi des plaids à leurs clients et n'ont plus recours à ces équipements.
Des équipements peu utilisés à Nîmes
A Nîmes, les commerçants sont peu nombreux à avoir investi dans des dispositifs de chauffage pour équiper leurs terrasses extérieures. Ainsi le climat tempéré des hivers méditerranéens ne poussent pas la mairie à interdire ces équipements.
La position de monsieur le maire c’est de soutenir le commerce nîmois et de favoriser les consommateurs à pouvoir prendre un café à l’extérieur, explique Sophie Roulle, adjointe au maire en charge de la Redynamisation de la ville.
D'autres villes envisagent déjà d'interdire elles aussi les terrasses chauffées, c'est le cas notamment de Paris.