Le petit village gardois, situé au pied du Mont Bouquet, recherche désespérément un nouveau médecin. Avec sa vue imprenable sur le Piémont Cévenol, Brouzet-lès-Alès, a tout pour plaire. Mais depuis plus d'un an, la commune est un désert médical.
La médecin généraliste, en poste depuis 30 ans, est décédée en juillet 2014 et depuis, les candidats ne se bousculent pas pour la remplacer. Le maire de Brouzet-lès-Alès a même passé des annonces dans les revues spécialisées mais sans résultat.
Au coeur d'un bassin de population de 3.500 patients potentiels et 8 communes, les 650 habitants du village se retrouvent sans médecin. C'est un véritable handicap pour les communes qui veulent attirer de nouveaux habitants.
Brouzet-lès-Alès n'est pas répertorié comme désert médical par l'Agence régionale de santé. Pourtant, le premier médecin est à Salindres, à 9 kilomètres.
A 25 kilomètres, de l'autre côté du bassin alésien, Cendras, est sur le point de construire un bâtiment pour héberger ses professionnels de santé.
Le village de 2.000 habitants a lui aussi a vécu plusieurs mois sans médecin avant qu'un urgentiste de l'hôpital d'Alès ne vienne s'installer. Pour qu'il reste, la commune a investi 450.000 euros dans la construction d'un centre médical aux dernières normes d'accessibilité. Le nouvel arrivant partagera les lieux avec les kinés déjà sur place.
Reportage F3 LR / J.Curato et E.Mangani