Le 24 décembre, Julien Sanchez, le maire de Beaucaire, a annoncé avoir reçu un courrier attaquant la mairie sur l’installation d’une crèche dans les locaux. Il a réagi aussitôt sur les réseaux sociaux.
Le 4 décembre, une crèche provençale était installé dans la mairie de Beaucaire.
Aujourd'hui à 19h00, la Mairie de #Beaucaire vous invite au vernissage de l'exposition de la crèche Provençale de Noël dans la cour de l’Hôtel de Ville, place Georges Clemenceau.
— Mairie de Beaucaire (@beaucaire30) 4 décembre 2018
Un apéritif sera servi à l'issue du vernissage.
Venez nombreux !https://t.co/xRhyAoiPLF pic.twitter.com/yWQt1OCUIo
Quelques jours plus tard, le maire Rassemblement national (RN) de Beaucaire, Julien Sanchez, a réagi suite à la réception d'un courrier de l'Etat.
"Vous avez décidé l’installation d’une crèche de Noël dans l’enceinte de la mairie à compter du 4 décembre 2018 jusqu’au 1er février 2019. Je vous prie de trouver ci-joint copie de la requête introductive d’instance déposée devant le tribunal administratif de Nîmes à l’effet d’obtenir l’annulation de la décision susvisée."
Je reçois aujourd’hui 24 décembre du représentant d’@EmmanuelMacron dans le Gard un déféré préfectoral attaquant les Beaucairois pour leur traditionnelle exposition de la crèche provençale.
— Julien Sanchez (@jsanchez_rn) 24 décembre 2018
Sans doute une façon pour la Macronie de souhaiter un bon réveillon et un Joyeux Noël ! pic.twitter.com/knEw95eqDI
Un acte "mesquin"
Pour le maire, ce courrier est "sans doute une façon pour la Macronie de souhaiter un bon réveillon et un Joyeux Noël !". Contacté par téléphone, il ajoute :
Reçevoir ça la veille du Réveillon, c'est assez mesquin. C'est une tradition, nous sommes aux portes de la Provence alors si on ne peut pas installer de santons à Beaucaire... Je ne comprends pas bien cette attaque.
Le mairie Julien Sanchez compte se défendre au tribunal. La crèche reste installée pour le moment.