Daniel Larribe a quitté Paris accompagné de sa femme, Françoise, sans doute en route pour le Gard, où il va retrouver son domicile de Mialet. L'ancien otage d'AQMI n'a fait aucun commentaire depuis sa libération après 3 ans de détention dans le désert du Niger et du Mali.
Daniel Larribe, 62 ans, dont 3 passés en détention dans le désert, est-il en route pour son domicile de Mialet, dans les Cévennes Gardoises? Tout le laisse à penser.
Vendredi, l'ancien otage enlevé à Arlit (Niger), et son épouse Françoise, elle-même détenue un temps par le même groupe d'Al Qaïda au Maghreb Islamique, ont été filmés prenant un taxi, avec leurs sacs de voyage.
Discrétion totale depuis leur retour
Fuyant les caméras, les 4 ex-otages (Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dol) ont tous quitté l'hôtel parisien où ils se reposaient après leur retour sur le sol français, mercredi 30 octobre. Ils aspirent maintenant à rentrer chez eux, où leurs proches et leurs comités de soutien s'apprêtent à fêter leur libération.
Les 4 hommes n'ont fait aucune déclaration, fidèles à leur ligne de conduite depuis leur arrivée à l'aéroport militaire de Villacoublay. Le président de la République François Hollande les avaient en vain invités à prendre la parole sur le tarmac.
Volonté de se protéger et solidarité avec les autres otages
Jeudi soir, Frédéric Cahaupé, le beau-frère de Marc Féret, avait expliqué ainsi cette attitude: "Beaucoup d'ex-otages étaient des journalistes, qui se sont exprimés, c'est leur métier. Eux, ce sont des ingénieurs, ils ne sont pas forcément dans la communication. Et imaginez-vous, des gens qui sont restés pendant des années" otages dans le désert, loin de tout".
La mère de Pierre Legrand avait ajouté: "Ce ne sont pas des personnalités médiatiques", qui souhaitaient avant tout "se protéger" et rester solidaires avec les autres Français retenus en otages de par le monde.
Otages depuis le 16 septembre 2010
Daniel Larribe, Marc Féret, Pierre Legrand et Thierry Dol sont employés du groupe nucléaire français Areva et d'une filiale de la société de BTP française Vinci. Ils avaient été enlevés le 16 septembre 2010 sur le site d'extraction nucléaire d'Arlit (Niger).