Jérémy Blondin, gendarme dans le Gard, est sélectionné pour protéger la flamme olympique lors de son passage à travers la France. Son engagement sportif et sa formation spécifique en font un maillon essentiel de la sécurité du relais.
Un gendarme, Jérémy Blondin, originaire de Marguerittes dans le Gard, se prépare à jouer un rôle crucial lors du relais de la flamme olympique à travers la France. Alors que certains athlètes auront l'honneur de la porter, comme Kevin Mayer à Montpellier, Jérémy et ses collègues auront pour mission de veiller sur sa sécurité tout au long des 68 jours de parcours.
En Languedoc et en Roussillon, la flamme olympique doit traverser les départements de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Dès ce lundi 13 mai, elle doit passer par Sète et Montpellier.
"En tant que sportif, je n'ai malheureusement pas le niveau pour y concourir", partage Jérémy avec enthousiasme. "Les derniers Jeux Olympiques en France datent de 1924, il y a cent ans, alors c'était l'occasion rêvée de pouvoir y participer, en plus dans le cadre de mon boulot !"
Choisi parmi une centaine de policiers et gendarmes, Jérémy est le seul représentant de la gendarmerie du Gard pour cette mission prestigieuse. Son engagement sportif a joué en sa faveur. Il a pu participer à des entraînements spécifiques visant à renforcer sa condition physique pour encadrer au mieux les porteurs de la flamme. "Nous allons courir à allure modérée avec en moyenne quinze kilomètres par jour, donc cela demande une certaine endurance au quotidien", explique-t-il.
En plus des entraînements physiques, Jérémy a suivi des formations spécifiques au camp militaire de Beynes, en région parisienne, afin d'apprendre à réagir efficacement face à d'éventuelles menaces.
Nous sommes vraiment la bulle tactique qui encadre le porteur de la flamme, assurant sa protection ainsi que la bonne progression du relais
Jérémy, gendarme dans le Gard.
Pendant le relais, les forces de l'ordre seront en tenue civile mais équipées de leur arme de service, prêtes à faire face à toute éventualité. La flamme est en effet sous haute surveillance. En 2008, des manifestants pro-Tibétains avaient tenté d'éteindre la flamme de passage à Paris, juste avant les Jeux Olympiques de Pékin.
Ecrit avec Pauline Pidoux et Sixtine Boyer.