Baromètre des villages : prix de l'immobilier, sécurité, santé, traditions, ces trois communes où on vit le mieux, entre Nîmes et Montpellier

Le journal Le Figaro vient de sortir son baromètre des villages où il fait bon vivre entre Nîmes et Montpellier. Nos confrères affirment avoir comparé la qualité de vie dans 96 communes situées entre le Gard et l’Hérault, sur la base de 34 critères tels que sécurité, pollution, environnement, immobilier, loisirs, santé, transports. Codognan, Le Cailar et Junas, trois villages gardois, caracolent en tête de ce classement.

Entre deux des grandes villes de la région, Nîmes et Montpellier, d'innombrables villes et villages s'étendent sur une soixantaine de kilomètres, de part et d’autre de l’autoroute A9. Des communes qui ont connu un essor très important ces dernières années. Le Covid a notamment poussé nombre de citadins vers les campagnes. 

Ces petites communes séduisent les actifs qui travaillent à Nîmes comme à Montpellier : ils y trouvent plus d’espace qu'en ville. Elles attirent aussi bon nombre des retraités qui quittent le nord de la France pour venir profiter du soleil et de la mer.

Selon ce classement du Figaro, qui s'appuie sur 34 critères considérés comme majeurs, c'est à Codogan que l'on vit le mieux.

Codognan sur la première place du podium

Situé à mi-chemin entre les deux villes phares du Languedoc, Codognan compte 2500 habitants. Ce village gardois dynamique et féru de traditions taurines profite de la source Perrier, locomotive du secteur en termes d'emploi.

Son principal atout, selon ce palmarès, ce sont les équipements «sports et loisirs», jugés de premier ordre (6e sur 96).

• Le nombre important de commerces est plébiscité (4e sur 96) : les habitants de Codognan ont beaucoup de services à leur portée (épicerie, pharmacie, boulangerie) et surtout une crèche et des écoles en nombre suffisant.
• La sécurité est un autre point fort de la commune, avec deux fonctionnaires de police municipale et une patrouille nocturne d’agents intercommunaux (27e sur 96).
• Quant aux prix de l’immobilier, ils restent dans la moyenne, autour de 3000 euros du m2, avec une prédilection pour la villa de 110 m2 avec 300 ou 400 m2 de terrain.

Néanmoins, la nationale 113 qui traverse le village est perçue de manière mitigée : si elle permet de rallier facilement Nîmes comme Montpellier, elle est aussi source de bouchons et donc de pollution, car elle est empruntée chaque jour par quelque 20.000 véhicules !

N°2 : Le Cailar, entre nature et traditions

Non loin de "Codo", comme on dit dans le coin, situé au cœur de la Petite Camargue, Le Cailar est également plébiscité par ses habitants qui vivent près des marais peuplés de chevaux et de taureaux et qui défendent souvent farouchement leurs traditions locales.

"Avec 97,1% de la superficie communale non-artificialisée, la nature est reine au Cailar", soulignent nos confrères du Figaro. La capitale de la bouvine gardoise se classe 21e sur 96 dans la catégorie "environnement et pollution".

Ce village calme, qui compte 80 habitants au m2, possède les mêmes atouts qu’à Codognan au niveau des équipements de loisirs (4e sur 96) et d’accès aux commerces (11e sur 96).

Le marché de l’immobilier (77e sur 96) y est un peu moins dynamique que dans la moyenne des villes du panel. Mais il s'agit d'un phénomène de micro-marché avec très peu de biens mis en vente et une vive réactivité des gens du Cailar qui se positionnent immédiatement sur les villas les plus intéressantes.

N°3 : Junas, village secret

Enfin, 3e sur le podium : Junas, situé au nord de l’A9, entre le Vidourle et le département de l’Hérault.
C'est l'une des communes les moins peuplées de toutes celles panel, avec un peu plus de 1000 habitants.

Niché dans la garrigue, non loin de Sommières, ce petit village tranquille est en train de se développer et voit pousser de nouveaux lotissements. Dans ce palmarès, Junas est numéro 1 sur la thématique de la sécurité, et 8e sur la thématique «sport-loisirs-culture».

Ce village proche de la garrigue est relativement épargné par la pollution, du fait de son relatif éloignement des grands axes routiers et autoroutiers : 13e sur la thématique environnement, le village plonge néanmoins à la 62e place sur le volet transports/mobilité.

Comme quoi, on ne peut pas tout avoir...