Tel est pris qui croyait prendre ! C'est le proverbe qu'un Nîmois de 40 ans médite au commissariat de police depuis mardi soir, à l'issue de la 16e étape du Tour de France entre Gruissan et Nîmes. Ce pilote de drone contrôlé pour avoir volé illégalement au-dessus du parcours des coureurs est tombé pour détention et trafic de stupéfiants.
L'histoire débute mardi 16 juillet dans l'après-midi, à Nîmes.
Un drone au-dessus des coureurs
Un quadragénaire décide de faire voler son drone au-dessus de la zone d'accueil du Tour de France et de la foule pour faire des images de l'évènement. Ce qui est illégal et totalement interdit pour des mesures de sécurité. Et bien sûr, ce secteur de restriction est contrôlé.
Très vite, les forces de l'ordre et l'organisation s'aperçoivent du survol du drone.
Le contrevenant est alors interpellé à son domicile. Mais lors de l'arrestation, la police découvre des substances interdites.
Du cannabis et du chemsex
Chez le pilote de drone amateur, peu respectueux de la législation, les policiers trouvent une importante quantité de plants d'herbe de cannabis et de chemsex. Sans oublier, le parfait équipement commercial du dealer avec sacs et balance, notamment.
L'homme a été placé en garde à vue. Et avec ces deux délits, il risque gros.
Pour avoir fait voler son drone dans une zone interdite et dans des conditions d’utilisation non conformes aux règles de sécurité, il encourt :
- La confiscation du drone
- Une amende de 15.000 à 75.000 euros
- Une peine de prison de 6 à 12 mois
Sans oublier, le trafic de drogue.