En parallèle de la bataille contre la réforme des retraites, les syndicats et les mouvements féministes ont lancé un appel à la grève ce mercredi 8 mars pour lutter pour les droits des femmes. Des manifestations se sont déroulées dans la plupart des grande villes. Un millier de personnes ont défilé à Nîmes.
À Nîmes, la manifestation devait être unitaire mais face à un désaccord entre syndicats et mouvements féministes, deux cortèges portant des revendications proches se sont formés. Les motifs de la grève étaient donc multiples : défendre les droits des femmes (pour les féministes) et revoir la réforme des retraites des travailleuses (pour les militants syndicalistes).
« A bas le patriarcat ! » scandaient les manifestantes du cortège féministe. Dans les rangs, les féministes s’accordaient pour dénoncer le manque de reconnaissance et de considération dont elles se disent victimes.
Un rapport de l'ONU a démontré hier que dans 300 ans, on atteindrait enfin l'égalité hommes-femmes. Nous, on veut faire bouger les choses le plus vite possible. On va continuer à se battre pour nos droits.
Clara LandryFéministe
Derrière le mouvement féministe, un cortège de militants syndicaux accompagnés de femmes en bleu de travail, les Rosies. Ces militantes du collectif féministe ont entamé une chorégraphie pour protester contre toutes les injustices féminines, mais plus particulièrement pour mettre en avant que les femmes sont les grandes perdantes de la réforme des retraites.
Les femmes perçoivent des retraites inférieures (-40%) à celles des hommes. Avec le projet de réforme des retraites, l’écart va s’amplifier.
Coralie GhiradiMilitante CGT
D’après les syndicats, plus d’un millier de manifestants ont défilé dans les rues nîmoises.