Ken Loach est à Nîmes. Ecrans britanniques lui consacre une rétrospective pendant deux jours. Le réalisateur anglais, mult-récompensé à cannes, toujours aussi engagé, a salué l'importance des petits festivals de cinéma.
Ecrans Britanniques propose cette année une rétrospective en l’honneur et en présence de Ken Loach. L'occasion de revoir jeudi plusieurs de ses films comme Days of Hope, The Wind that Shakes the Barley ou I, Daniel Blake .
Ce vendredi 9, il présente son film Kes au Théâtre Christian Liger avant de rencontrer les spectateurs de Land and Freedom au Lycée Daudet. Cette rétrospective se terminera par la projection de It’s a Free World en début d'après-midi.
Days of Hope, Le Vent se lève, Moi Daniel Blake aujourd'hui à @EcransBrit_Fest en présence de Ken @KenLoachSixteen . Can't wait!! pic.twitter.com/pmN1OJCyoG
— Ecrans Britanniques (@EcransBrit_Fest) 8 mars 2018
Un côté plus personnel
" Ce sont les petits festivals qui font le cinéma. Il y a un côté beaucoup plus personnel," assure le réalisateur multi-récompensé au Festival de Cannes (deux Palmes d'or, trois prix du jury et 15 films présentés).
Dans les petits festivals, on partage l'amour du cinéma
"Alors bien sûr, Cannes est le plus grand festival de cinéma, mais dans les petits festivals, on partage l'amour du cinéma. C'est très important et les gens dans les petits festivals, comme ici, font un travail remarquable, " explique Ken Loach.
Un cinéma de protestation
Le réalisateur engagé s'exprimait ainsi en mai 2016, alors qu'il recevait la palme d'or pour I, Daniel Blake : "Le cinéma est porteur de nombreuses traditions. L'une d'entre elles est de présenter un cinéma de protestation. Un cinéma qui met en avant le peuple contre les puissants et ce que j'espère, c'est que cette tradition se maintiendra."
L'Angleterre n'aide plus les petits festivals
Deux ans plus tard, à Nîmes, Ken Loach critique toujours autant la politique néo-libérale : "L'Angleterre n'aide plus les petits festivals, les bibliothèques ferment car elle n'ont plus d'argent, des tas d'associations disparaissent. je suis content que cela ne se passe pas comme cela à Nîmes."