"La chasse aux rodéos sauvages se poursuit", les gendarmes stoppent un rassemblement à Alès

Alertés par un message sur les réseaux sociaux, les gendarmes de la brigade de Saint-Martin-de-Valgalgues ont déjoué lundi 31 octobre 2022 un rassemblement de motards et cyclomotoristes à Alès dans le Gard.

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C'est un message sur les réseaux sociaux qui leur a mis la puce à l'oreille. Lundi 31 octobre, les gendarmes de la  brigade de Saint-Martin-de-Valgalgues ont empêché un rassemblement de jeunes cyclomotoristes prévu dans l'après-midi à Alès dans le Gard, en vue d'un rodéo urbain.

Une fois le rassemblement confirmé par les caméras de vidéo protection de la ville d'Alès, les gendarmes, rejoints par les agents de la police nationale et de la police municipale, ont pu intercepté plusieurs deux roues, aussitôt verbalisés pour des infractions au code de la route et au non port d'équipements individuels de sécurité.

Une trentaine d'autres motos et cyclomoteurs, qui avaient réussi à prendre la fuite vers Saint-Privat-des Vieux et Saint-Hilaire-de-Brethmas, ont également été stoppés et verbalisés grâce au dispositif monté conjointement par les brigades de Salindres et de Vézénobres, ainsi que le Peloton de Surveillance et d’ Intervention de la Gendarmerie et la Brigade Motorisée d'Alès.

Des contrôles intensifiés

Début août, le ministre de l'Intérieur a annoncé une intensification des contrôles dans toute la France contre les personnes impliquées dans des rodéos urbains, avec "au moins trois opérations anti-rodéos par jour" pour "chaque commissariat".

Le 13 octobre, au Sénat, lors du débat sur projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), Gérald Darmanin a indiqué que "3.808 infractions de rodéo" ont été constatées depuis le 1er janvier 2022 en France "contre 2.737" sur la même période en 2021. Depuis le 15 mai, a ajouté le ministre de l'Intérieur. "75.000 opérations de lutte contre les rodéos ont été mises en place (...) 3.250 véhicules saisis et 5.350 interpellations réalisées". 

Jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende

Les participants à un rodéo urbain risquent gros. Ils encourent de lourdes sanctions en cas de poursuites judiciaires : près de 15.000 euros d’amende, la perte de 6 points sur le permis de conduire et une peine d’un an d’emprisonnement. La confiscation du véhicule est également prévue par le Code de la route.

Les circonstances aggravantes, comme des blessures importantes, le décès des victimes ou la pratique du rodéo urbain en réunion, peuvent augmenter les peines :jusqu'à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende (45 000 euros en cas de conduite en état d'ivresse). En cas de multiples circonstances aggravantes, les peines plafonds vont jusqu’à cinq années de prison et 75 000 euros d’amende.

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