Nîmes : 18 ans de prison requis pour avoir tué sa mère à Vergèze en 2017

Accusé d'avoir donné la mort à sa mère à Vergèze en 2017, Nicolas Collet est jugé depuis ce 3 juin à Nîmes. Ce vendredi, une peine de 18 ans de prison avec sûreté des deux tiers a été requise a l'encontre de l'accusé. 

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Ce matin, au tribunal des assises de Nîmes, une peine de prison de 18 ans, assortie d' une sûreté des deux tiers, a été requise à l'encontre de l'accusé jugé pour avoir tué sa mère. L'avocat général a également demandé aux jurés de retenir l'altération de son jugement. 

Nicolas Collet est-il responsable de ses actes ?  Depuis le 3 juin 2021, ce Gardois de 41 ans comparaît devant la cour d'assises de Nîmes pour avoir tué sa mère à Vergèze en août 2017. Son avocate a plaidé l'irresponsabilité pénale de son client, consommateur de drogues et atteint de troubles psychiatriques.

La santé mentale de l'accusé, personnage juvénile arrivé en survêtement dans le box, est au cœur de ce procès. Le quadragénaire était persuadé que sa mère entretenait une relation adultère avec un voisin, et ne l'a pas crue lorsqu'elle lui disait être allée chez le coiffeur le jour du meurtre. Il lui aurait alors asséné une douzaine de coups de couteau, convaincu qu'elle lui aurait elle-même demandé.

 Deuxième jour de procès 

Nicolas Collet est apparu maître de cette audience comme il est apparu maître de sa famille. Une famille dans laquelle il va semer la terreur. Il va persécuter sa mère qui l'a toujours protégé. 

Pour Nathalie Davoisne qui plaide pour les victimes : " on a abordé la maladie mentale de l'accusé, pas sa perversité ! " Les médecins qui l'ont suivi n'ont pas conclu à la schizophrènie de l'accusé. Mais pour Nathalie Davoisne : " Si l'accusé est atteint de troubles mentaux , il n'y a pas d'abolition de son discernement au moment des faits.  " 

Deux scénarios sont possibles à l'issue de ce procès : 

-  soit l'acusé est déclaré responsable et il risque la prison à perpétuité, 

- soit il est déclaré irresponsable. Il sera alors acquitté, ce qui ne veut pas dire qu'il ne sera pas enfermé. Les juges peuvent alors décider d'une mesure de sûreté de 20 ans, qui le conduira à être interné dans un hôpital psychiatrique. 

L'avocat général a demandé une peine de prison de 18 ans avec sûreté des deux tiers. Il a également demandé aux jurés de retenir l'altération de son jugement. 

Le verdict est attendu dans la journée. 

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