Des patients du CHU de Nîmes suivent depuis un an et demi des séances d’équithérapie. Des personnes âgées, souffrant pour la plupart de dépression se rendent régulièrement dans un centre équestre de Maruéjols, entre Nîmes et Alès, pour se soigner.
Au centre équestre de Maruéjols en Vaunage, on propose une nouvelle forme de soins pour des patients hospitalisés pour dépression : l'équithérapie. Au contact des chevaux, il retrouve le temps d’une balade le goût à la vie.Cela nous fait du bien de sortir de notre chambre, de prendre l'air, cela nous évite de cogiter.
C'est bon pour le moral
La séance d'équithérapie dure trois heures en génèral, elle ne prétend pas la guérison mais agit sur le moral. Même si, le personnel médical est présent, ce sont les chevaux qui font tout le travail selon la responsable du centre équestre, Nathalie Bessière :
Ce sont des éponges, les équidés, ils ne nous renvoient nos émotions, nos peurs, et si on travaille longtemps avec eux on peut arriver à lutter contre nos peurs et nos appréhensions
Depuis la mise en place du programme en 2015, 140 patients l’ont suivi au sein du service de géronto-psychiatrie de l’hôpital de Nîmes. Une initiative, qui a aujourd'hui des résultats puisque cette pratique permet de diminuer la prise de certains médicaments tels que des anxiolytiques, des antidouleurs.
Le reportage d'Esmeralda Terpereau et Pascale Barbès
Ils se soignent désormais au contact des chevaux. Des patients du CHU de Nîmes suivent depuis un an et demi des séances d’équithérapie. Des personnes âgées, souffrant pour la plupart de dépression se rendent régulièrement dans un centre équestre pour se soigner.
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©France 3 LR
Consciente des bienfaits des animaux sur la santé des patients, l'équipe soignante en charge de l'équithérapie souhaite aujourd'hui mettre en place des ateliers canithérapie. Une manière encore de sortir du cadre rigoureux de la médecine en se soignant au contact des chiens.
En France 30000 personnes ont fait le test de l'équithérapie
En France, en 2015, envirion 30.000 personnes ont suivi cette thérapie qui place le cheval au centre du soin. Ces thérapies doivent être menées avec un thérapeute spécialisé.Enfants autistes, dyspraxiques, adolescents schizophrènes ou encore anciens prisonniers ou militaires revenant du front sont autant de personnes en souffrance psychique qui ont suivi une équithérapie en 2015 dans environ 400 centres équestres en France.