Les éleveurs de volailles en plein air se sont rendus devant la préfecture ce mercredi 17 novembre. Ils s'opposent au décret du gouvernement qui oblige le confinement des animaux pour lutter contre la grippe aviaire. Ils ont été reçus ce matin en préfecture de Nîmes.
Enfermer les volailles pour lutter contre la grippe aviaire : une aberration pour les éleveurs en plein air. Ils se sont réunis ce mercredi 17 novembre devant la préfecture de Nîmes pour s'opposer à cet arrêté gouvernemental.
Les éleveurs, rassemblés sous la bannière de Confédération paysanne du Gard, ont été reçu en préfecture ce matin à 11 heures. L'administration entend leurs revendications et indique qu'elles seront bien prises en compte.
5 mois d'enfermement imposés pour les volailles
Les arrêtés du gouvernement imposent au moins 5 mois de confinement pour les volatiles dans l'année. En cause, le temps du passage des oiseaux migrateurs, potentiellement porteurs de la maladie. Chaque animal n'aurait plus que 50 cm² de liberté.
David Desvernes, le Secrétaire Général de la Confédération paysanne du Gard, explique les conséquences de cet enfermement : "Ca va être des poules qui vont se piquer entre elles et il va y avoir une chute de ponte. Donc en terme de chiffre d'affaires on ne va plus s'y retrouver."
Quid du label "élevés en plein air" ?
Les éleveurs peuvent aussi poser des filets pour protéger leurs animaux, mais sans aucune aide financière. Dans de telles conditions, ils dénoncent l'impossibilité de répondre aux exigences des labels « élevés en plein air ». Et regrettent surtout d'être mis au même rang que l'élevage industriel.
Les professionnels espèrent obtenir une dérogation pour les élevages de plein air, afin de redonner à leurs volailles un peu de liberté.