Début 2018, le service cardiologie de l'hôpital de Nîmes s'est agrandi, et modernisé. Le personnel travaille maintenant dans de meilleures conditions, et les patients attendent moins avant d'être pris en charge.
Inauguré officiellement il y a quelques jours, le nouveau service cardiologie du CHU de Nîmes est déjà en service depuis le début de l’année.
Le projet d’extension remontait en 2014. En soins intensifs, on apprécie tout particulièrement sa réalisation.
"C’était indispensable", commente le professeur Patrick Messner-Pellenc, chef du service de cardiologie. "On n’avait que 6 lits, avec un taux d’occupation de 125%. Il y avait donc plus de patients que de lits."
Les besoins augmentent, car la population elle-même augmente, et surtout, vieillit.
Maintenant, le nombre de lits a doublé. Il y en a désormais 12 pour les urgences cardiologiques. 12 autres ont étés créés pour les hospitalisations programmées.
Télémédecine
Plus grand donc, le service cardio est aussi plus moderne qu’avant, avec du nouveau matériel de médecine à distance. Comme cette balance, connectée au domicile des personnes souffrant d’insuffisances cardiaques. Elle permet de collecter et d’analyser différentes données, afin de prévenir les risques d’aggravation, et, au-delà, les ré-hospitalisations.
Car ces dernières sont très nombreuses, et contribuent à l’engorgement des urgences. D’après le docteur Jean-Etienne Ricci, cardiologue, 20 à 25% des patients insuffisants-cardiaques sont ré-hospitalisés dans le mois qui suit leur hospitalisation.
Le reportage de Pauline Pidoux et Julianne Paul :