Les cheminots, notamment gardois, s'y attendaient mais le couperet est tombé lundi. Le site de triage fret de Nîmes-Courbessac fermera définitivement le 1er octobre prochain. Cette décision menace une centaine d'emplois, selon plusieurs syndicalistes.
Cette annonce de fermeture devrait à terme entraîner dans son sillage, la suppression des postes d'aiguillage et d'une partie des ateliers de réparations. Mais ce qui inquiète le plus les cheminots, ce sont les conséquences en matière de sécurité ferroviaire.
Patrick Plonget, délégué CGT au triage de Nîmes explique : "La surveillance des trains en marche sur la ligne de Montpellier est faite par des caméras mais la vision par caméra ne remplace pas l'être humain".
Selon le syndicat CGT cheminots, l'arrêt du fret sur le site de triage de Nîmes-Courbessac ne peut se faire uniquement au profit de la nouvelle ligne à grande vitesse entre Nimes et Montpellier. Pourtant depuis décembre et l'ouverture de la LGV au fret, 70% du trafic ne passe plus par Courbessac. Par ailleurs, la CGT estime que le site était menacé depuis janvier, quand l'effectif est passé de 16 à 7 agents.
Pour Vincent Bouget, secrétaire départemental PCF 30 "On est dans un plan national de réduction des effectifs. Derrière cela, il y a une logique de privatisation du fret et une multplication du transport routier".
En grève depuis 28 jours, les cheminots restent plus que jamais mobilisés. Tous entendent maintenir le bras de fer avec la direction.
De son côté, la SNCF n'a pas souhaité répondre à nos questions.
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Les cheminots, notamment gardois, s'y attendaient mais le couperet est tombé lundi. Le site de triage fret de Nîmes-Courbessac fermera définitivement le 1er octobre prochain. Cette décision menace une centaine d'emplois, selon plusieurs syndicalistes.
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