Nîmes : deux hommes mis en examen suite à l’agression de l’élu RN Yoann Gillet

Trois hommes ont été interpellés par la police dans le cadre de l’agression samedi soir à Nîmes, de Yoann Gillet, élu local du Rassemblement National. Deux d'entre eux, âgés de 22 et 25 ans, ont été mis en examen pour violences aggravées.

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Trois hommes ont été interpellés et interrogés au commissariat de police de Nîmes, ce mardi, dans le cadre de l'enquête sur l'agression de l'élu RN Yoann Gillet.

La garde à vue de l'un d'entre eux a été levée mardi soir, en revanche, celle des deux autres a été prolongée :  ces deux jeunes hommes de 22 et 25 ans, originaires de Saint Gilles dans le Gard et inconnus des services de police comme de la justice, ont été mis en examen pour violences aggravées, ce mercredi.

Remis en liberté


Ils sont soupçonnés d'avoir agressé Yoann Gillet, samedi soir au centre ville de Nîmes alors que le conseiller municipal et régional du Rassemblement National se trouvait en terrasse avec trois de ses amis militants.

Yoann Gillet affirme avoir été brûlé au visage avec une cigarette et avoir reçu des coups de poings et de pieds qui lui ont valu quatre jours d'ITT. 

Ces personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête de flagrance pour violences aggravées par trois circonstances : la réunion, la préméditation et l’arme par destination, avait expliqué Patrick Bottero, le vice-procureur de Nîmes.

Les trois circonstances aggravantes ont toutes été retenues par la justice.

Le parquet avait demandé leur placement en détention provisoire mais le juge des libertés en a décidé autrement : les deux jeunes gardois, des frères, sont restés libres, placés sous contrôle judiciaire

Acte politique pour l'un des suspects

L'un de ces deux jeunes hommes a reconnu que cette agression était bien à caractère politique. 


Le motif était  celui de l'appartenance des victimes du Rassemblement National ou a une mouvance rasciste a confirmé Veronique Compas, la procureure adjointe de Nîmes.
 

Les deux frères risquent 7 ans de réclusion criminelle;

Quatre autres personnes, soupçonnées d'avoir participé à l'agression contre l'élu du RN sont encore recherchées.




 
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