Grosse opération de police en cours à Nîmes depuis 16h. L'alerte a été donnée dans le secteur des Jonquilles après un appel anonyme. Deux écoles avec élèves et enseignants ont été confinées et le quartier bouclé. Après vérification, il s'agissait d'"une mauvaise blague" selon le procureur.
Les policiers de Nîmes recherchaient un forcené qui aurait proféré des menaces contre des enfants.
Les forces de l'ordre ont reçu un appel anonyme vers 16h et depuis ils cherchaient à vérifier la véracité des informations.
Deux écoles confinées puis évacuées
Rapidement, 2 écoles étaient mises en sécurité par la police. Les élèves et personnels des établissements Jean Carrière et André Chamson ont été confinés avec interdiction de sortir à l'extérieur des locaux.
Les parents d'élèves qui attendaient leurs enfants à la sortie de l'école ont été surpris. Ils étaient très inquiets avant de recevoir un mail de la direction, leur expliquant la situation.
Un appel malveillant... une "mauvaise blague"
Toutes les pistes ont rapidement été envisagées. Il pouvait s'agir d'un forcené retranché avec deux otages, qu'il menaçait de tuer, peut-être des jeunes gens âgés de 14 et 18 ans.
On ne savait pas si l'homme souffrait de troubles psychiatriques ou s'il s'agissait d'un acte désespéré ou terroriste.
Dans le même temps, les policiers n'écartaient pas l'appel malveillant.
Joint par France 3 Occitanie, le procureur de la République de Nîmes, Erick Maurel, nous a confirmé l'opération en cours et qu'il se rendait sur place.
A 18h, il confirmait à la presse qu'il s'agissait d'"une mauvaise blague entre deux jeunes" à la suite d'un différend sur les réseaux sociaux. Un pari stupide après une dispute. L'appel était anonyme et en numéro masqué.
La personne à l'origine de ce canular risque jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende, pour les auteurs majeurs.
D'importants moyens de police étaient sur place. Le blocage total du quartier des Jonquilles a occasionné de gros embouteillages dans le sud de Nîmes pendant plus de 2h30.
Une équipe du RAID de l'Hérault était engagée dès 17h mais elle a finalement quitté les lieux vers 18h15.