Le nombre d’appels au 112 ou au 18 a augmenté ces dernières années, estiment les sapeurs-pompiers du Gard. Tous les citoyens n’ont pas la même notion du secours et certains abusent de ces lignes, au détriment des véritables urgences.
Si les sapeurs-pompiers du Gard ont effectué 55 400 missions en 2016, c’est « « le citoyen [qui] est le premier acteur de sa sécurité », rappellent les soldats du feu dans un communiqué.
Dans le département, ils observent une recrudescence des appels d'urgence au 18 ou au 112. En moyenne dans le département, il y en a un tous les 2 minutes et 45 secondes. Sachant que les sapeurs-pompiers répondent 24h sur 24, sept jours sur sept.
Danger immédiat ?
Ces appels ne doivent pas être systématiques, insiste le communiqué. « L’urgence se caractérise en particulier par la notion de danger immédiat auquel doit faire face la victime ainsi que par le risque d’aggravation rapide de la situation si aucune action n’est menée », est-il rappelé. Appeler une ambulance des pompiers ne rend pas nécessairement la prise en charge plus rapide car les pompiers déterminent leurs priorités en fonction de l’état de la victime. Certaines interventions d'une moindre gravité peut les retarder sur des tâches plus urgentes.« Une personne blessée ou malade, sans notion d’urgence, peut attendre ou être accompagnée à l’hôpital sans nécessairement faire appel à une ambulance des sapeurs-pompiers », précisent-ils, comme une évidence, qu’il est bon de rappeler.
Et les préconisations qui valent pour le Gard valent pour les autres départements !