Trois anciens élèves gardiens de la paix de l'école nationale de police de Nîmes, dans le Gard sont soupçonnés d'avoir tenu des propos racistes et sexistes en 2019. Désormais en poste à Paris, les trois policiers nient les faits. Traduits en conseil de discipline, ils risquent d'être révoqués.
Ces propos "sexistes, discriminatoires et racistes" auraient été proférés en novembre 2019 par trois anciens élèves gardiens de la paix. Ils ont été rapportés à deux formateurs de l’école nationale de police de Nîmes.
Une enquête disciplinaire a été déclenchée au sein de l'école de police. Lors de cette enquête, désormais bouclée, les trois gardiens de la paix ont nié avoir prononcé de telles paroles.
Selon nos confrères de Midi Libre, ce sont d'autres élèves policiers qui les ont dénoncés. Les termes employés visaient, en leur absence, deux formateurs et une femme employés par l'école, originaires d'Afrique du Nord.
En poste à Paris
Selon l'officier du SICOP, le service d’info et de communication de la police nationale joint par notre rédaction, les trois personnes impliquées dans cette affaire ont achevé leur scolarité avec succès.
Le jury d’aptitude professionnelle, qui ne statue pas sur les questions disciplinaires, a validé leur scolarité.
Et, à l'issue de leur formation, ils ont été affectés à la préfecture de police de Paris.
C'est donc désormais à cette institution qu'il revient maintenant de réunir une commission de discipline. Les trois élèves vont passer devant ce conseil de discipline et risquent une révocation, selon l'officier du SICOP.