Connaissez-vous la highline ? Ce sport à mi-chemin entre le funambulisme et l’escalade compte de plus en plus d’adeptes. Le principe : tendre une sangle à plusieurs centaines de mètres d’altitude pour se rendre d’un point à l’autre. Reportage à Anduze.
Prendre de la hauteur pour faire monter l’adrénaline. A Anduze (Gard), des highliners ont traversé le Gardon à 200 mètres de haut et 700 mètres de longueur. Avant le début du parcours, Romain, féru de la discipline, se met dans sa bulle. Il doit être à la fois concentré et détendu.
On se sent vraiment vivant!
La highline demande une attention de chaque instant et un équilibre sans faille. Comme pour l’escalade, les pratiquants sont bien sûr assurés mais cela n’empêche pas les chutes fréquentes.
La discipline offre régulièrement un panorama à couper le souffle : l’aspect préféré des sportifs. "J’aime bien ça parce que l’on se sent vraiment vivant. Ça fait du bien au corps et à l’esprit", explique Ismaël Giffard, un adepte de la highline.
Dépassement de soi
(Copyright images 12 premières secondes J.E. JULEZ PHOTOGRAPHY)
Plus fin, plus résistant, le nouveau matériel permet au highliners de dépasser leurs limites. De plus en plus perfectionné, ce sport ne cesse d’évoluer. Il est apparu en 1985 aux Etats-Unis mais s'est réellement développé dans les années 2000.
Sensations fortes
Depuis, les records sont sans cesse battus. En sept ans, la meilleure performance mondiale est passée de 305 mètres à 1,9 kilomètre. "Il y a toujours cette recherche de se dépasser, de constamment chercher des endroits de plus en plus incroyables. Aller toujours plus loin, plus haut", conclut Ismaël Giffard.
La discipline est ouverte à tous les amateurs de sensations fortes !