La commune du Vigan, dans les Cévennes gardoises, rend hommage aux soldats tombés pendant la Première Guerre Mondiale, dans une exposition au Musée Cévenol. Et en particulier aux fusillés pour l'exemple, les oubliés du conflit.
Pendant la Première Guerre Mondiale, 654 soldats originaires du pays Viganais sont tombés.
Une exposition au Musée Cévenol du Vigan entend leur rendre hommage, à l’occasion du centenaire du conflit.
Dévoilée après trois ans de travail, et s’appuyant sur divers courriers et objets, l’exposition s’intéresse également aux oubliés de l’histoire que sont les soldats fusillés pour l’exemple.
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La commune du Vigan, dans les Cévennes, rend hommage aux soldats tombés pendant le Première Guerre Mondiale, dans une exposition au Musée Cévenol. Et en particulier aux fusillés pour l'exemple, les oubliés du conflit.
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©France 3 Occitanie
750 soldats au total, dont 8 dans le Gard. L’un d’eux, Eloi Fabre, 21 ans, venait de la petite commune d’Aulas.
"Un jour, il était en faction dans une tranchée, avec un camarade, et deux autres camarades plus loin. Et l’un d’eux a déserté. On reproche à Eloi Fabre de ne pas avoir dénoncé son camarade, et même de lui avoir donné sa musette", raconte Jean-François Zorn, conservateur de l’exposition La Grande Guerre dans la mémoire du pays Viganais.
"Corriger les erreurs de nos anciens"
Aujourd’hui, le nom d’Eloi Fabre ne figure pas sur le monument aux morts d’Aulas. Mais le maire, Jean Boulet, compte bien y remédier et réhabiliter tous les combattants :
"C’est indispensable, je ne vois pas pourquoi nous ne corrigerions pas les erreurs de nos anciens", dit-il.