Viol d’un collégien de Saint-Ambroix : le collège privé s’explique sur le licenciement du directeur

La direction diocésaine et le conseil d'administration du collège privé de Saint-Ambroix, dans le Gard, annoncent dans un communiqué le licenciement pour faute grave du directeur de l’établissement en place depuis 30 ans. Cette décision fait suite au viol d'un collégien à Malte par 2 élèves.

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La direction diocésaine de l'enseignement catholique du Gard.et le collège privé de Saint-Ambroix ont publié un communiqué de presse annonçant le licenciement pour faute grave du directeur de l’établissement.

"Compte tenu des délais en matière de droit du travail, la direction de l’établissement ne s’était pas exprimée au sujet de cette décision." .

"Le conseil d’administration de l’OGEC de Saint Joseph à Saint Ambroix, réuni le vendredi 15 juin 2018, a pris la décision, en accord avec la Tutelle diocésaine du Gard, de procéder au licenciement pour faute grave de Monsieur Paul Gobillot, chef d’établissement, suite à des dysfonctionnements répétés et préjudiciables à l’établissement et à plusieurs acteurs de la communauté éducative."


Dans ce communiqué, la direction du collège n’apporte pas plus de précision sur les raisons précises du licenciement du directeur.

«Les faits graves qui ont été découverts et lui sont reprochés concernent des manquements majeurs dans l’exercice de ses responsabilités et notamment dans ses obligations, devoirs et missions attachés à sa fonction de chef d’établissement, précise Jérôme Martine dans son communiqué, avant d’ajouter les motifs du licenciement ne sont en aucune manière liés au fait qu’il aurait dénoncé un viol.»

La direction ajoute à la fin de son communiqué qu’un nouveau chef d'établissement sera nommé d’ici à la rentrée de septembre.

Soutenu par des enseignants, élèves, parents d'élèves, Paul Gobillot, 62 ans, avait été convoqué le 11 juin pour un entretien préalable à son licenciement par l'organisme de gestion de l'établissement (Ogec), puis deux jours plus tard par le diocèse.

"On me reproche de ne pas avoir respecté les procédures administratives, d'avoir contacté directement la gendarmerie sans prévenir ma hiérarchie" à propos du viol d'un élève de 4e par deux autres collégiens de l'établissement de quelque 300 élèves, lors d'un voyage scolaire à Malte en mars, avait assuré à l'AFP Paul Gobillot, qui n'avait pas participé à ce voyage.


Rappel des faits



Fin mars, le principal avait dénoncé une affaire de viol entre élèves survenue lors d'un voyage scolaire à Malte. Sa direction lui reproche de ne pas avoir "suivi le protocole hiérarchique" c'est à dire de "ne pas avoir prévenu directement le procureur selon la procédure administrative", et d'avoir contacté la gendarmerie avant de prévenir sa hiérarchie.

Paul Gobillot, âgé de 62 ans était à la tête de l’établissement depuis plus de 30 ans. Depuis le début de cette affaire, le directeur est très soutenu par les parents d’élèves et les autres enseignants de l’établissement.

 

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