Une jeune Gersoise est sans nouvelles de son fils de 4 ans confié à son père pour les vacances. Elle soupçonne celui-ci de l'avoir emmené en Algérie.
Elle est sans nouvelles de son petit garçon depuis maintenant 3 semaines. Ali, 4 ans, est parti en vacances avec son papa dont elle est séparée. Et depuis, c'est comme "s'ils s'étaient volatisés". Ophélie Lansalot, habitante d'Auch est à la fois très inquiète et désemparée. Elle craint que son ex-compagnon n'ait emmené son fils en Algérie d'où il est originaire. Et qu'il n'en revienne pas.
Aucune nouvelle depuis 3 semaines
Ali est parti en vacances avec son père, le 15 avril dernier. Depuis, les appels d’Ophélie restent sans réponse : "ce n'est pas normal. D'habitude, j'ai toujours des nouvelles mais là, je suis sans nouvelle et depuis le 25 avril, le téléphone n'a même plus de tonalité. C'est comme s'il était parti à l'étranger..." Très inquiète, la jeune femme s'est rendue au domicile du papa, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Des voisins lui ont dit qu'ils l'avaient vu partir en pleine nuit, quelques jours plus tôt, voiture remplie et remorque pleine. Elle craint depuis que le père d'Ali ne l'ait emmené en Algérie.Le père n'a pas ramené son fils le 1er mai comme prévu
Ophélie Lansalot a attendu le 1er mai, le jour où Ali devait rentrer chez elle pour déposer une main courante au commissariat de Saint-Gaudens et une plainte au commissariat d'Auch pour soustraction d'enfant. Depuis, elle attend, sur les conseils de son avocate et des policiers mais l'inquiétude monte : "tout le monde me dit d'attendre mais c'est un cauchemar. Je suis prête à tout pour retrouver mon fils". Désespérée, Ophélie Lansalot a placardé des avis de recherches dans Saint-Gaudens, avec la photo de son petit garçon. Elle a aussi lancé un appel sur les réseaux sociaux pour tenter d'avoir des nouvelles de son petit garçon. Elle espère surtout à travers cet appel, parvenir à joindre le père de son fils "pour qu'il entende raison et qu'il comprenne qu'il faut le ramener, que ce n'est pas bon pour Ali et qu'on ne peut pas priver une maman de son enfant".