La famille du Gersois Thomas Gallay, accusé de terrorisme au Maroc, toujours en attente de son transfèrement

La famille de l'ingénieur Thomas Gallay, cet ingénieur de 37 ans originaire du Gers condamné en appel à 4 ans de prison pour appartenance à une cellule "terroriste" au Maroc, attend toujours son transfèrement en France. Elle demande l'intervention du président Macron pour faire aboutir le dossier.

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L'ingénieur Thomas Gallay , originaire de Viella (Gers), continue d'effectuer sa peine à la prison marocaine de Salé, près de Rabat, plus de 16 mois après avoir été condamné en appel à 4 ans pour appartenance à une cellule "terroriste", après une condamnation en première instance à 6 ans de détention.

Pourtant, conformément à un accord franco-marocain, une demande de transfèrement, qui a été effectué en février 2017, n'a toujours pas abouti.

Sa famille, appuyé par un comité de soutien, et son avocat ont donc écrit au président de la République Emmanuel Macron pour lui demander une intervention afin de faire aboutit leur demande.

Thomas Gallay avait été interpellé à Essaouira au mois de février 2016. Il lui est reproché d'avoir versé 70 euros à un homme, à Essaouira, pour l'aider à financer ses frais dentaires. Mais cet homme aurait prêté allégeance à l'organisation terroriste Daech et aurait également consulté des sites jihadistes sur l'ordinateur de Thomas Gallay.

En garde à vue, le Gersois aurait signé de "faux aveux" que la police lui aurait fait signer en arabe, une langue qu'il ne parle pas.

Human Rights Watch, la Fédération internationale des droits de l'homme et Amnesty International ont dénoncé les "méthodes douteuses" des forces de l'ordre dans ce dosssier.

 

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