Après la forte mobilisation de soutien autour d'elles, Leïla et Megi ont finalement pu se réinscrire dans leurs lycées respectifs. Mais elles sont toujours sous le coup d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français).
Fin juin, alors qu'elles se rendaient dans leurs lycées pour se réinscrire pour la rentrée de septembre 2016, Leïla et Megi avaient eu la désagréable surprise d'apprendre que cette réinscription n'était pas possible.
Les deux jeunes filles sont sans papiers. Et sous le coup d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français). Mais ce que dénoncent les associations et syndicats d'enseignants qui les ont beaucoup aidées, c'est que l'Education Nationale n'a pas à se faire "l'adjointe du Ministère de l'Intérieur".
"L'école est le lieu de l'éducation, de la culture et de l'enseignement des valeurs", ont-ils écrit à la Ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem. "Elle ne doit pas devenir celui de l'exclusion, de la délation et des arrestations".
Finalement, Leïla et Megi ont pu se réinscrire, l'une à Auch, l'autre à Mirande. Mais elles peuvent toujours être expulsées, d'un moment à l'autre, vers leurs pays respectifs, à savoir le Burkina Faso pour Leïla et l'Albanie pour Megi.
Seront-elles encore là à la rentrée ? Leurs soutiens sont formels : si ce n'est pas le cas, personne ne fera sa rentrée...