D'une région française à l'autre, les médecins sont plus ou moins nombreux. Chiffres à l'appui, la désertification médicale n'est pas une illusion en zone rurale. Selon l'édition 2013 de l'atlas du Conseil de l'Ordre (Cnom), le département du Gers enregistre une baisse de -10,3% des effectifs.
Le Conseil de l'Ordre des médecins publie un atlas tous les 5 ans, véritable référence de la profession. Selon l'édition 2013 de ce document annuel, on constate d'importantes disparités d'effectifs de médecins selon les régions, les départements et les bassins de vie. Le département du Gers enregistre une baisse de -10,3% des effectifs de médecins, généralistes et spécialistes confondus.
En 2011, la part des populations âgées de plus de 60 ans à l'échelle des bassins de vie était supérieure à la moyenne nationale dans plusieurs zones de Midi-Pyrénées dont tout le Gers sauf l'Est du département (en bleu foncé à droite sur la carte) :
La France compte près de 300 médecins pour 100 000 habitants mais d'un territoire à l'autre, rien n'est identique. Pour favoriser l'installation de jeunes médecins dans les campagnes, la ministre de la santé Marisol Touraine a lancé un "Pacte-territoire santé", véritable plan contre les déserts médicaux. Il comprend 12 engagements avec 3 objectifs principaux :
- 1. Changer la formation et faciliter l’installation des jeunes médecins
- 2. Transformer les conditions d’exercice des professionnels de santé.
- 3. Investir dans les territoires isolés.
Atlas régional des médecins de Midi-Pyrénées
Au plan national
Selon le Cnom, la profession se féminise de plus en plus et d'ici 2018, les femmes devraient être plus nombreuses que les hommes à être nouvellement inscrites au tableau de l'Ordre.
Les médecins sont davantage attirés par l'exercice en libéral qu'en 2008.
De nombreux praticiens vont partir en retraite puisque la profession est vieillissante.