Des experts et enquêteurs ont repris jeudi matin dans un laboratoire militaire proche de Toulouse l'examen du fragment d'aile retrouvé à la Réunion et provenant, selon le Premier ministre malaisien, du Boeing 777 disparu en mars 2014 au-dessus de l'Océan indien,
Les spécialistes et responsables français et internationaux ont entamé une deuxième journée de travail au centre de la Direction générale de l'armement Techniques aéronautiques (DGA TA) de Balma, dans la banlieue toulousaine.
Ils avaient commencé mercredi l'examen du flaperon, un volet d'aile. Les premières analyses ont confirmé qu'il provenait bien d'un Boeing 777, le type d'avion du vol MH370 de Malaysia Airlines mystérieusement disparu avec 239 personnes à bord après son décollage de Kuala Lumpur pour Pékin, le 8 mars 2014.
Quatre heures d'analyses
Au terme de quelque quatre heures de travaux des experts à Balma, le Premier ministre malaisien, Najib Razak, a déclaré mercredi que le débris retrouvé le 28 juillet sur l'île de La Réunion "provenait effectivement" du Boeing du vol MH370.
A Paris, le parquet, chargé d'enquêter en raison de la présence de quatre victimes françaises, s'est montré plus prudent. Il a évoqué de "très fortes présomptions" sur l'appartenance de la pièce à l'avion de la Malaysia Airlines.
Il a en revanche confirmé que le flaperon était bien celui d'un Boeing 777.
Un des plus grands mystères de l'aviation civile.
La disparition de l'avion malaisien a soulevé l'un des plus grands mystères de l'aviation civile. De colossales opérations de recherches avaient été lancées et des hypothèses et théories de complot de toutes sortes avaient été émises.